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Date de sortie: 09/12/1997
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Si vous avez manqué le début:
Entre l'Auvergne et le Sentier, Florence Quentin s'évertue à nous faire croire à une histoire abracadabrante d'un juif propriétaire d'une boutique de prêt-à-porter - nous le nommerons Alain Berrebi (Michel B.)- fiancé à Arlette (Elsa Z.), amoureuse de Jean Bourdaloue (Gérard D.) auvergnat de naissance. Le tout sur fond de commerce, de guéguerre entre juifs et chinois au sein du sentier, de promenade en Auvergne et d'argent, d'argent, d'argent...
Notre critique:
XXL, le film qui a les idées larges. Ouaip, mais quelles idées?
Fourre-tout cinématographique, le dernier film d’Ariel Zeïtoun est une mauvaise compil de LA VERITE, SI JE MENS et DU BONHEUR EST DANS LE PRE, une sorte d’embryon avorté d’Etienne Chatilliez, trouvé par une scénariste sans scrupule et sans talent au fond d’une poubelle.
Des acteurs forçant un mauvais accent juif et un humour toujours juif – tellement navrant qu’il consacre Popeck roi des humoristes- sont les principaux ingrédients et défauts de ce film. Loin de la finesse humoristique de réalisateurs comme Klapisch ou Chatilliez, Ariel Zeïtoun consterne et nous laisse pantois. Perte de personnages au beau milieu du film (mais où es-tu donc Elsa?), disparition anecdotique du scénario. Même le brave Goran Bregovic nous joue la carte postale musicale juive, une horreur. Rien ne tient debout!
Comment des acteurs réputés comme le grand Gérard ou la belle Elsa ont-ils pu se commettre dans un projet aussi foireux? L’idée de départ refoule déjà du goulot, alors le film! Heureusement que la présence de Mémé Perret surnommée l’inoxydable avec ses cent balais nous enchante et donne un sérieux coup de jeunesse au film, pour quelques dizaines de secondes.