Equipe: Charlotte Le Bon, Christian Bale, Oscar Isaac, Robin Swicord, Terry George
Durée : 133’
Genre: Drame historique
Date de sortie: 14/06/2017
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
1914, Sud de la Turquie. Mikael Boghosian, pharmacien, décide de se fiancer et de se marier ensuite pour utiliser sa dot afin de se payer le minerval de l’école de médecine de Constantinople.
Notre critique:
Page d’histoire de la Turquie jamais reconnue par cette dernière, le génocide arménien a inspiré ou servi de toile de fond à quelques films (THE CUT, ARARAT ou encore AGHET: 1915) qui ont subi plus ou moins de pressions des autorités turques.
Et THE PROMISE n’échappe pas à cette règle puisqu’il a déjà subi avant sa sortie bon nombre de commentaires négatifs sur les réseaux sociaux ou via l’IMDB (des dizaines de milliers d’avis négatifs). Il faut dire que le film de Terry George (à qui l’ont doit HOTEL RWANDA), au-delà de l’histoire d’amour un peu shakespearienne, insiste plutôt longuement sur les différents massacres perpétrés par les turques sous le couvert de la première guerre mondiale.
Très proche d’un THE CUT (avec Tahar Rahim) dans le déroulement et dans le mélange d’une histoire d’amour contrariée avec le génocide arménien, THE PROMISE a donc le mérite de dénoncer sans fioritures cette atrocité, même si le côté mélodramatique un peu trop appuyé vers la fin passe mal face aux heures sombres de l’Histoire décrites dans le reste du récit.
Hélas, la forme générale de THE PROMISE gâche elle aussi un peu le fond du récit. En effet, cette dernière manque cruellement de relief et de rythme et est plutôt mal servie par un casting international qui manque d’homogénéité et d’élan dans les rapports entre protagonistes.
Au final, on s’ennuie un peu dans ce film, le comble pour un film qui dénonce une horreur sans nom et qui devrait plutôt s’inspirer d’un cinéma militant que d’un cinéma mélodramatique.