Titre français : A la croisée des mondes: la boussole d'or
Equipe:
Durée : 114’
Genre: Film d'aventures fantastiques
Date de sortie: 04/12/2007
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Ce film d'aventures fantastiques se passe dans un monde étrangement semblable au nôtre mais pourtant étonnamment différent. Dans cet univers, chaque personne possède un "démon" qui représente l'âme humaine sous la forme d'un animal. Ces démons sont inséparables de la personne à qui ils appartiennent et ont chacun leur propre personnalité.
Mais un malheur est sur le point d'arriver dans ce monde mystérieux. Des enfants disparaissent de façon étrange et la peur et l'insécurité commencent à régner. Quand Roger, l'ami de Lyra, disparaît à son tour, elle part à sa recherche en compagnie de Pan, son démon. Leur périple les mène dans le Nord glacial où des ours polaires en armures se livrent une guerre sans pitié, où des sorcières volent dans le ciel glacé et où un groupe de scientifiques se livre à de terribles expériences...
Notre critique:
THE GOLDEN COMPASS est l’adaptation cinématographique de la première partie de la trilogie que l’écrivain anglais Philip Pullman a publié entre 1995 et 1999. Gros succès de librairie auprès des adolescents, le cycle "A la croisée des mondes" a donc inspiré le réalisateur-scénariste Chris Weitz (ABOUT A BOY avec Hugh Grant) pour ce nouveau film.
THE GOLDEN COMPASS surfe clairement sur la vague de la réussite des HARRY POTTER, profitant de ce succès public pour entamer sa carrière cinématographique.
Malheureusement, il y a loin de la coupe aux lèvres et ce premier opus ne convainc pas totalement loin s’en faut. Foisonnant d’idées, jouant sur une imagerie très riche et très diversifiée, avec beaucoup de rebondissements qui relancent l’action et le récit tout au long des deux heures que dure le film, THE GOLDEN COMPASS déroute plus qu’il ne séduit.
Si beaucoup de bonnes idées parsèment le film, on a le sentiment que le scénariste-réalisateur les oublie ou ne les exploite plus ensuite passant ainsi à côté d’un récit dense. En ne faisant qu’effleurer les choses, il donne au spectateur l’impression d’un manque à la sortie de la projection, sans parler d’ailleurs de la fin complètement ouverte qui en agacera plus d’un.
Cette parabole sur le pouvoir, l’autorité (voire la tyrannie) et le libre-arbitre laissera donc complètement sur sa faim le spectateur tant son sujet s’éparpille au fil du temps… Dommage, dommage…