Titre français : Nos Voisins Les Hommes
Equipe:
Durée : 85’
Genre: Film d'animation
Date de sortie: 18/07/2006
Cotation:
/ 6
Si vous avez manqué le début:
Le printemps. Dérangeant un ours et lui faisant perdre ses victuailles, un raton laveur se trouve contraint de lui ramener le tout avant la prochaine pleine lune. Faute de quoi, l'ours lui fera son affaire...
Notre critique:
Si vous lisez sur une affiche "par les créateurs de …", méfiez-vous. Les créateurs d'hier ne sont pas ceux de demain, et comme tout le monde, les auteurs ont des hauts et des bas. En plus, si comme les créateurs de SHREK, ils ont été excellents, ils se pourraient que cette fois, ils soient moins bons. Pas mauvais, moins bons, seulement. Et vous voyez comme le hasard fait bien les choses, sur l'affiche de OVER THE HEDGE, vous risquez de lire "Par les créateurs de SHREK"…
Vous voilà donc prévenus.
Ce préambule étant fait, OVER THE HEDGE bénéficie, comme beaucoup de films d'animation en ce 21e siècle, de remarquables images de synthèse qui créent chez tout spectateur normalement constitué d'une bonne paire d'yeux un plaisir incontestable. Et si l'on ajoute à ces qualités d'image de bonnes trouvailles visuelles (l'écureuil speedé à la caféine, la bonbonne de gaz propulseur, etc), on peut raisonnablement dire qu'une partie du pari du film est gagné.
Et l'idée d'une histoire mi-fable écologique, mi-récit sur le consumérisme avait encore plus de quoi séduire par les temps qui courent. Le parallèle entre les humains et les autres animaux dans leur quête de la nourriture et du confort (les humains vivent pour manger et le reste des animaux mangent pour vivre) frappait en plein centre la cible du bon sens. Hélas, si ironie, humour décalé et critique virulente occupent une bonne moitié du film, la seconde moitié finit par tomber dans une sorte de course poursuite endiablée, au rythme effréné mais dont le fil conducteur semble s'être dilué dans la frénésie des scénaristes à trouver des gags visuels plus fort les uns que les autres.
Et au contraire d'un SHREK où le jeu avec les contes et les fables était omniprésent tout au long du récit renforçant les gags, OVER THE HEDGE perd son sens dans son côté visuel réduisant ce qui aurait pu être un grand film d'animation en images de synthèse pour petits et grands à un bon film distrayant principalement pour les plus jeunes d'entre les spectateurs…