White Oleander
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White Oleander

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Titre français : Les Lauriers Blancs

Equipe:
Durée : 109’
Genre:
Date de sortie: 22/04/2003

Cotation:

3 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

Ingrid Magnussen, une artiste et une femme indépendante et forte, empoisonne son amant infidèle. Ce crime passionnel lui vaut la prison à perpétuité. Sa fille de douze ans, Astrid, se retrouve alors trimballée de foyers d'adoption en foyers d'adoption sans jamais parvenir à trouver sa voie. Drogue, religion, amours interdites vont jalonner une existence à la recherche d'elle-même et de l'amour de sa mère...

 

Notre critique:

Sur le thème de la crise d’adolescence, le réalisateur Peter Kosminsky, en adaptant le roman de Janet Fitch, tente de brosser une autre vision de cette crise puisque ici l’adolescente en question est confrontée à une mère prisonnière et meurtrière et à une série de foyers d’adoption. Grâce à cet artifice qui permet de donner à Alison de nombreux ‘parents’, WHITE OLEANDER propose une déclinaison des différentes crises que traverse la jeune fille. On comprendra donc aisément l’aspect un peu ‘catalogue’ du film qui nuit parfois à une lecture plus fluide du mélodrame.

Côté interprétation, on se régalera de l’excellente performance d’actrice de la jeune Alison Lohman mais peut-être un peu moins du choix de la toujours belle Michelle Pfeiffer dans son rôle de prisonnière que la prison semble peu affecter. A chaque film, Robin Wright Penn nous fait découvrir l’ampleur du chemin parcouru depuis le bon vieux temps de l’indigeste soap Santa Barbara et cela fait diablement plaisir de voir une actrice merveilleusement protéiforme comme elle. Enfin pour la première fois, Renée Zellweger quitte ses rôles de comédies ironiques pour nous proposer un personnage fragile à l’aube d’une cassure…

Si, en matière de mélo, le film ne brille pas par une très grande originalité, il offre aux spectateurs de très beaux rôles féminins, poignants qui valent au moins le déplacement.