Equipe: Chantal Lauby, Denis Imbert, François Berléand, Victoria Bedos
Durée : 90’
Genre: Comédie
Date de sortie: 06/07/2016
Cotation:
3/ 6
Si vous avez manqué le début:
Victoire se marie avec Sylvain. Mais ses parents sont en retard car son père s'est trompé d'église. Du coup, le mariage part en vrille et n'a finalement pas lieu. Victoire, qui espérait ainsi quitter le giron familial, est obligée de retourner vivre chez ses parents...
Notre critique:
Présenté en avant-première au Brussels Film Festival en 2016, VICKY doit beaucoup à Victoria Bedos qui, tant devant là caméra qu’au scénario (co-scénarisé avec le réalisateur Denis Imbert), assure la majeur partie du spectacle. On sent clairement l’inspiration autobiographique pour cette comédie qui parle, bien sûr, de la difficulté d’être inconnue dans une famille de gens célèbres (le père et le fils, comme par hasard).
Comment fait-on pour devenir quelqu’un lorsque votre entourage n’est composé que de personnalités du show-biz ou d’acteurs au talent confirmé? En devenant vous-même connue en tant que chanteuse et parolière? Malheureusement, un peu comme si chaque famille devait avoir son mouton noir ou son élément inconnu, le fait de prendre son indépendance et de vivre sa propre relation à la célébrité va casser le schéma familial établi de longue date et faire éclater la famille.
Si au début, VICKY est plutôt séduisant et prend son envol beaucoup mieux qu’un RETOUR CHEZ MA MÈRE, le reste du film -contrairement à ce dernier- n’est pas à la hauteur et perd trop vite son fil conducteur, s’essoufflant sur sa bonne idée de base et tentant de relancer -pour les spectateurs- le récit aux trois-quarts par des artifices un peu inutiles (la fausse mort).
Dommage, car l’ensemble était tout à fait séduisant, reposant sur le dynamisme de Victoria Bedos qui, si elle continue comme cela (après le scénario de LA FAMILLE BÉLIER et ses quelques rôles au cinéma), deviendra certainement la plus célèbre de la famille. On attend donc le prochain avec impatience.
