Titre français : The Zookeeper's Wife
Equipe: Angela Workman, Daniel Brühl, Jessica Chastain, Johan Heldenbergh, Niki Caro
Durée : 127’
Genre: Drame biographique
Date de sortie: 10/05/2017
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Varsovie, Pologne, 1939. Antonina Zabinski et son mari Jan dirigent le zoo de la ville. Tous les matins, elle ouvre les portes du domaine au public et fait le tour du propriétaire en vélo avec son fils Rys...
Notre critique:
On a souvent montré la guerre au cinéma, soit vu par les combattants, soit vu par les résistants ou encore vu simplement par les hommes et femmes restés loin des champs de bataille. Basé sur un fait réel, THE ZOOKEEPER’S WIFE propose un point de vue très différent et assez original, celui d’un zoo au coeur d’une guerre et d’une éradication humaine sans précédent.
C’est donc sur fond de camps de concentration, de guerre et de juifs déplacés que le scénario d’Angela Workman -son 3e long métrage- plante son décor animalier, ce zoo, qui va servir, dès que les animaux en sont partis, de refuge d’un tout autre genre, protégeant des juifs tentant de fuir le régime nazi.
Car tout le récit de THE ZOOKEEPER’S WIFE réside dans cette étrange comparaison entre le zoo, refuge des animaux, puis refuge des juifs, alors que le ghetto devient lui une sorte de zoo où l’on enferme les êtres humains et où ils retournent à l’état sauvage.
Et malgré l’interprétation sans failles de Jessica Chastain (ZERO DARK THIRTY, THE MARTIAN, INTERSTELLAR) et son histoire originale, le film passe à côté de son sujet en rendant finalement plus intéressante l’histoire de ce qui arrive aux animaux du zoo face à celle qui arrive aux réfugiés et à Varsovie pendant cette éradication en règle. Un comble pour un film qui devrait lorgner plus du côté de SCHINDLER’S LIST que de WE BOUGHT A ZOO.