The Wall

The Wall

Jessica Comley est garde-frontière. Mais elle est aussi une femme qui prend des hommes au hasard pour avoir des rapports payants avec elle. Obsessionnelle, colérique, bagarreuse, religieuse, elle est la fille d’un homme qui s’amuse à chasser les migrants qui passent la frontière entre Arizona et Mexique.

THE WALL nous pose avec soin ce personnage loin d’être sympathique mais admirablement interprété par Vicky Krieps (LES TROIS MOUSQUETAIRES: D’ARTAGNAN, CORSAGE) pour mieux nous faire comprendre la portée de ce qui va être le climax du film. Philippe Van Leeuw (UNE FAMILLE SYRIENNE) prend sont temps avec son récit et ses personnages pour être certain de pouvoir dérouler une narration cohérente.

Puis survient l’incident qui va montrer à quel point Jessica Comley est capable de haïr ces étrangers qui passent la frontière mais aussi les indiens qui se trouvent en Amérique depuis bien plus longtemps que les colons blancs. Elle est une icône représentative de la haine et du racisme sans nuances d’une certaine classe américaine. Et si elle est capable d’amour infini envers sa belle-soeur (et meilleure amie) mourante, elle n’est que colère envers les autres et en particulier envers les migrants.

Film aux personnages décrits minutieusement, THE WALL est intéressant parce qu’il est centré sur un personnage avec qui le spectateur a peu de chance de s’identifier mais qui reste intrigante et qui enrichit le récit lui conférant une dimension édifiante.

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