The Truman Show
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The Truman Show

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Equipe:
Durée : 102’
Genre:
Date de sortie: 03/11/1998

Cotation:

5/ 6

Si vous avez manqué le début:

Truman Burbank vit dans une ville merveilleuse sur l'île paradisiaque de Seahaven. Sa vie ponctuée de grandes joies et de petites misères est semblable à la vie de tout un chacun. Cependant, un jour, pour Truman, quelque chose dérape: il se sent épié et surveillé. Même ses amis les plus proches sont suspects. Le monde entier semble tourner autour de lui? Et pour cause puisque Truman est la vedette d'un show télévisé diffusé en direct 24 heures sur 24 sur la planète entière.

 

Notre critique:

THE TRUMAN SHOW marque le grand retour de Peter Weir dans les genres qui l’ont rendu célèbre: le fantastique et la science-fiction. Et personne n’en sera fâché car il s’agit bien ici d’un tout bon Peter Weir plus proche de l’anticipation que de la science-fiction traditionnelle. Et là encore, il ne s’agit pas d’une surprise puisque le scénariste du film n’est autre que le néo-zélandais Andrew Niccol qui signa le brillant GATTACA et qui renoue ici à nouveau avec une aniticipation très ‘année 50’, simple mais efficace. Si le niveau général du film est d’une grande qualité, une ombre vient assombrir ce tableau: le scénario, qui s’attache principalement au sort de Truman, néglige quelque peu les personnages secondaires qui vivent autour de lui et qui comme lui sont ‘prisonniers’ de l’île (même s’ils sont consentants) depuis 30 ans! Cela déforce un peu le réalisme de la situation qui, pourtant, est superbement amenée.

Côté interprètes, ce film est certainement la grande révélation dans un VRAI rôle de Jim Carrey qui, pour une fois, en fait juste assez! Il est étonnant de sobriété, joue la naïveté parfaitement et confère au film un plus certain. Espérons qu’il continue dans cette voie…

Sorte de PRISONNIER en long métrage, THE TRUMAN SHOW est un film réussi confirmant le talent d’Andrew Niccol, montrant les réelles possibilités de Jim Carrey et ramenant Peter Weir au devant du cinéma mondial.