Titre français : Les Allumeuses
Equipe:
Durée : 89’
Genre:
Date de sortie: 27/08/2002
Cotation:
1/ 6
Si vous avez manqué le début:
Pour Christina Walters, une relation amoureuse est très comparable à un repas dans un fast-food... Service rapide, nourriture moyenne, vite fini et vite oublié. Au lieu de chercher l'homme de sa vie, l'amour parfait, elle cherche l'homme qui la satisfait dans l'instant. Mais lors d'une sortie en boîte, elle se trouve nez à nez avec Peter qui lui assène ses quatre vérités, avant de disparaître dans la nature. Du coup Christina se met à sa recherche...
Notre critique:
Décidément la vague AMERICAN PIE aura frappé fort en ouvrant la voie à la grossièreté cinématographique… Désormais une bonne comédie made in US se doit de privilégier le mauvais goût et la trivialité. THE SWEETEST THING enfonce le clou un peu plus loin en nous proposant une absence d’histoire matinée d’une recette explosive: trois filles qui se doivent d’étaler en un minimum de temps le plus de vulgarité possible. Après les hommes, et à l’instar de la célèbre série SEX IN THE CITY, ce sont les femmes qui s’y collent. Vive l’égalité des sexes…
La scénariste (si, si c’est une femme!) Nancy Pimental, qui a travaillé sur le dessin animé SOUTH PARK (ceci explique peut-être cela), nous propose donc une histoire niaise à souhait dont le prétexte serait le retour à l’amour vrai. Formidable, surtout lorsque la grossièreté est le chemin qui y mène…
Même si elle a montré son talent de comique décalée à plusieurs reprises, en prouvant aussi qu’elle osait bousculer son image (SOMETHING ABOUT MARY, BEING JOHN MALKOVICH), on se demande ce que vient faire Cameron Diaz dans cette galère sans queue ni tête où l’on n’épargne pas la sensibilité auditive du spectateur. Heureusement qu’on la verra bientôt dans GANGS OF NEW YORK de Martin Scorsese…
Si une suite de sketches à la vulgarité inégale (palpage de seins, vomi et diverses gâteries…), engluée dans un fatras de séquences inutiles vous tente, ce film est pour vous. Les autres peuvent passer leur chemin sans autre forme de procès.