Titre français : Matrix Resurrections
Equipe: Aleksandar Hemon, Carrie-Anne Moss, David Mitchell, Keanu Reeves, Lambert Wilson, Lana Wachowski, Yahya Abdul-Mateen II
Durée : 148’
Genre: Film de science-fiction
Date de sortie: 22/12/2021
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Les voyages dans la matrice et sa réalité déformée sont de retour. Un groupe d’insurgés menés par Bugs (Jessica Henwick) lutte dans cet univers parallèle contre des forces de l’ordre qui tentent de les arrêter. Ce qui nous amène par le biais d’une intrusion informatique dans l’univers de Thomas Anderson /Néo (Keanu Reeves), concepteur de jeux vidéos, dont la trilogie Matrix. Fortement sollicité par son patron (Jonathan Groff) et ses collègues, Thomas travaille ardemment au développement de nouveaux jeux.
Notre critique:
La première partie est centrée sur le personnage psychologiquement torturé de T. Anderson, interprété par Keanu Reeves. De nombreux flash-backs et des extraits des volets antérieurs viennent ponctuer cette longue introduction où les personnages apparemment réels prennent place dans le cercle de T. Anderson, à savoir Tiffany/Trinity (Carrie-Anne Moss), son patron/Smith (Jonathan Groff), l’analyste (Neil Patrick Harris).
Mais THE MATRIX RESURRECTIONS ne serait pas un 4ème volet de The Matrix sans que nous ne soyons dans la matrice, avec le retour, dans la seconde partie du film, des scènes de combat, du fameux « bullet time » et des interrogations existentielles.
Malheureusement les scènes de combat ont perdu la chorégraphie visuelle du premier opus au profit de scènes filmées de (trop) près. De plus, deux des personnages originaux de la saga sont peu crédibles, les acteurs choisis ne nous rappelant pas les personnages originaux : Orphéus (Yahya Abdul-Mateen II) à l’opposé du personnage incarné dans les volets précédents par Laurence Fishburne et l’agent Smith déjà cité plus haut.
Si le thème de l’esprit torturé du héros Thomas Anderson, de ses visions et l’apparition de nouveaux personnages auraient pu nous entraîner dans un opus neuf et original, c’est au contraire le lien qui unit Neo à Trinity qui sert de fil conducteur à la réalisatrice Lana Wachowski pour nous guider dans l’univers connu de ce 4e volet de la saga The Matrix, sans pour autant nous y transporter.
Et si certaines trouvailles de cet opus méritent d’être remarquées et non dévoilées ici, nous sommes bien loin de la belle découverte cinématographique dont se souviennent les spectateurs du premier opus.