The Little Mermaid - La petite sirène
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The Little Mermaid

par Eric Van Cutsem

Titre français : La petite sirène

Equipe: Halle Bailey, Javier Bardem, Jonah Hauer-King, Melissa McCarthy, Rob Marshall
Durée : 135’
Genre: Film d'aventures fantastiques
Date de sortie: 24/05/2023

Cotation:

3 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

Des marins sur un navire à voile envoient des harpons sur ce qu'ils croient être une sirène...

 

Notre critique:

Les studios Disney poursuivent leur lente mais inéluctable progression pour transformer tous leurs succès animés en mode « live movie » -comme on dit en bon français (prise de vue réelle si vous préférez)- depuis LE LIVRE DE LA JUNGLE en passant par LA BELLE ET LA BETE et en finissant avec LE ROI LION.

Si nous étions un peu cyniques, nous pourrions les accuser de faire de l’argent en se renouvelant le moins possible. Mais chez Cinopsis, nous ne sommes pas comme ça, bien entendu.

Or donc, voici THE LIITLE MERMAID, adaptation « live » du succès de 1989, qui déboule sur nos écrans. 34 ans entre les deux films et forcément bon nombre de choses qui ont évolué dans le monde qui nous entoure. A commencer donc par une volonté d’inclure le plus grand nombre et de proposer une Ariel à la mesure de notre époque passant ainsi de très (trop) blanche de peau à une Ariel plus métissée, interprétée par l’actrice et chanteuse Halle Bailey.

Mais ce qui a aussi évolué, c’est bien sûr la technique qui permet désormais toutes les fantaisies possibles et inimaginables sur les personnages: facile donc de transformer jambes en queues de sirène ou de faire parler poissons et crustacés sans que cela ne choque trop le jeune spectateur.

Si les effets spéciaux sont réussis et font rapidement oublier que ce film en prise de vue réelle est hautement « synthétique », l’histoire qui n’a pas changé d’un iota reste ancré dans un passé qui ne correspond plus à grand chose de notre société. On sent que le tout a méchamment vieilli et que ce n’est pas ce ré-habillage en prise de vue soi-disant « réelle » qui permet de propulser cette petite sirène dans le 21e siècle.

Il est peut-être temps pour la firme aux grandes oreilles de se poser des questions sur cette stratégie de conversion vers des films « live » d’anciennes versions animées.

 

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