The Legend of Tarzan
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The Legend of Tarzan

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Titre français : Tarzan

Cotation:

3 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

Léon Rom est envoyé par Léopold II au Congo pour s'emparer des légendaires diamants d'Opar. Tuant les indigènes qui protègent le site, Rom et son détachement militaire rentrent dans le territoire d'Opar.

 

Notre critique:

En 1984, Hugh Hudson remettait au goût du jour la légende de Tarzan (GREYSTOKE) avec l’aide de Christophe Lambert dans le rôle titre faisant suite à la série des films des années 30 avec Johnny Weismuller. Depuis 84, quelques dessins animés dont le Disney (TARZAN en 1999) et quelques séries TV sont venus maintenir la légende.

Avec THE LEGEND OF TARZAN, le réalisateur anglais David Yates, grand spécialiste d’Harry Potter (les 5, 6, 7 et 8), retourne aux sources en reprenant plusieurs romans originaux de Edgar Rice Burroughs pour faire un film d’aventures à la gloire du grand Tarzan et à charge (au niveau esclavagiste et pilleur de ressources) de Léopold II.

Malheureusement, le film présente carrément deux histoires pour le prix d’une (sans parler de la composante politique). Il mélange ainsi les origines -le jeune bébé élevé par les singes dans la jungle- et le retour du Tarzan londonien en Afrique pour libérer les siens du joug du malfaisant Léon Rom (interprété par le spécialiste des méchants Christoph Waltz). Cette balade entre deux pôles complètement opposés casse plutôt beaucoup la dynamique du film qui tente en plus de celà de faire de Tarzan une sorte de super-héros de la jungle (on a parfois l’impression de voir Spiderman entre deux lianes), interprété par Alexander Skarsgård, Eric Northman de la série TRUE BLOOD.

Les décors sont soignés rendant quand même assez bien tantôt la noirceur de la jungle esclavagiste, tantôt les couleurs admirables d’une Afrique exotique. Les combats, quant à eux, ne sont pas tous aussi lisibles qu’on pourrait le souhaiter.

Hélas au final, on reste fort sur sa faim et on aurait largement aimé se retrouver plutôt avec un Tarzan revenu de Londres, plus réaliste, avec des flashbacks plus minimalistes laissant la part belle au retour de l’homme-singe dans sa jungle…

 

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