Mais Rachel va-t-elle vraiment travailler? Et quel est réellement son passé? Quels sont les rapports entre les différents personnages? Autant de questions que THE GIRL ON THE TRAIN va développer dans une intrigue de près de deux heures jouant à fond la carte du thriller psychologique.
Tiré d’un thriller psychologique best-seller de l’écrivaine Paula Hawkins, THE GIRL ON THE TRAIN est donc un suspens raconté depuis les points de vue des protagonistes féminines, Rachel, Megan et Anna. Aucun des personnages ne se révélera être exactement ce que l’on pensait, les antécédents violents des uns, le narcissisme pervers et les brisures des autres vont donc alimenter la narration pour nous conduire peu à peu vers l’inéluctable fin qui pointera du doigt le ou les coupables.
Mais voilà, avec ses multiples flashbacks et son montage destiné à accentuer le suspens, le film complique un peu trop son récit et passe du coup à côté d’une partie importante du sujet du livre qui étudiait plus intimement les rapports de ses femmes avec les hommes qui les entourent. Il y avait dans le bouquin de Hawkins tout un pan plus introspectif, plus psychologique que ne fait qu’effleurer le film de Tate Taylor (GET ON UP).
La mise en scène simpliste et la résolution finale très explicite ne font qu’ajouter à l’ensemble l’impression d’un certain désintérêt pour l’intrigue et d’un côté par trop simpliste des personnages, ne proposant au final qu’un téléfilm de suspens sans réelle substance. Le roman de Hawkins aurait sans aucun doute mérité mieux…