The Dark Tower

8 romans et 40 ans, c’est ce qu’il a fallu à Stephen King pour concocter une oeuvre éponyme, THE DAKK TOWER, assez étonnante tant elle touche à des genres aussi différents que le fantastique, le western ou l’horreur. Inutile donc de dire que résumer cela en 95 minutes, même avec l’aide du réalisateur du très bon ROYAL AFFAIR, ce n’est pas gagné.

Et effectivement cette nouvelle adaptation d’un Stephen King pêche à nouveau par des personnages qui manquent cruellement de profondeur (un comble quand on connait les personnages des romans du King!) mais pas seulement. Le problème du film réside aussi -et surtout- dans les multiples pistes lancées à gauche et à droites, multiples pistes qui hélas n’aboutissent jamais.

Dur dur donc pour les spectateurs qui n’ont pas lu les romans et qui vont devoir assembler des pièces de puzzle ou combler les trous d’un récit qui joue à saute-mouton. Dommage, car les effets sont plutôt pas mal, bien intégrés à la mise en scène, et le film bénéficie aussi de deux acteurs qui peuvent porter pas mal sur leurs épaules, Idris Elba (THOR, PROMETHEUS) et Matthew McConaughey (GOLD, DALLAS BUYERS CLUB) n’étant pas n’importe qui.

Né sous une mauvaise étoile -le film a été partiellement retourné après des ‘screenings’ défavorables, THE DARK TOWER n’est pas aussi détestable que la critique américaine veut bien le dire mais, compte tenu du matériel de base, les spectateurs étaient en droit d’attendre mieux qu’un téléfilm passable.

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