Titre français : Mr. Wolff
Equipe: Anna Kendrick, Ben Affleck, Bill Dubuque, Gavin O'Connor, J.K. Simmons
Durée : 128’
Genre: Drame policier
Date de sortie: 02/11/2016
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Lorsque les parents de Chris amène ce dernier, un autiste, chez Harbor Neuroscience, un cabinet spécialisé dans l’éducation des autistes, ils pensent que le neurologue qui les reçoit a toutes les solutions au problème. Mais le père de Chris, un militaire, pense qu’il ne devra compter que sur lui-même pour ‘dresser’ son fils.
Notre critique:
Après JANE GOT A GUN, le western avec Natalie Portman en ce début d’année, voici que le réalisateur Gavin O’Connor revient, pour son septième film, aux commandes d’un policier d’action, THE ACCOUNTANT, en mettant en scène le troisième script de Bill Dubuque (THE JUDGE).
On ne peut donc pas dire que ce soit l’expérience qu’ont privilégiée les studios dans ce cas de figure, et hélas, cela se ressent quelque peu dans les choix de mise en scène ou dans un scénario qui manque clairement de structure.
Le choix d’un personnage à la RAIN MAN dans un polar d’action pouvait être une bonne idée (le cinéma adore les personnages hors du commun) si ce dernier avait eu plus de consistance et d’homogénéité au travers de l’intrigue plutôt que des caractéristiques jetées un peu plic ploc au fil des besoins du scénario (tantôt Chris est taiseux, tantôt il se confie totalement à Dana).
Au fil du récit donc, les clichés s’accumulent tant au niveau des personnages que des situations, et le scénario n’évite pas des trous énormes sous prétexte de faire avancer l’histoire un peu plus vite. Il faudra la confession d’un des personnages principaux dans le chapitre final pour parvenir à recoller les morceaux d’un puzzle scénaristique qui manque clairement de réflexion préalable.
Au niveau interprétation, Ben Affleck (GONE GIRL, BATMAN V SUPERMAN) est comme d’habitude un peu monolithique, ce qui convient ici au rôle d’autiste façon Batman (pour les performances physiques), tandis que Anna Kendrick (PITCH PERFECT 2, MR. RIGHT) a toujours ce côté fille sympa qu’elle véhicule dans bon nombre de ses comédies, mais qui est, ici, un peu moins crédible.