Titre français : Trainspotting 2
Equipe: Danny Boyle, Ewan McGregor, Ewen Bremner, Irvine Welsh, John Hodge, Jonny Lee Miller
Durée : 117’
Genre: Drame
Date de sortie: 01/03/2017
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Begbie est en prison depuis 20 ans et n’aspire qu’à une chose: en sortir et retrouver sa femme et son fils. Malheureusement, son incapable d’avocat n’a pas parlé de responsabilité atténuée lors de sa demande de conditionnelle et celle-ci a donc été refusée...
Notre critique:
En 1996 sortait une petite bombe d’irrévérence qui allait tracer la voie pour de nombreux films britanniques qui allaient suivre ensuite: TRAINSPOTTING, deuxième réalisation d’un réalisateur diablement prometteur, mettant en scène une bande de copains plutôt borderline.
Et neuf longs métrages plus tard, le réalisateur Danny Boyle redonne vie aux personnages du romancier Irvine Welsh, nous replongeant au travers de T2 TRAINSPOTTING dans les affres de ces quatre copains pour qui la vie a pris des chemins bien différents. Si, à l’époque, il y avait eu une opportunité, il y avait eu aussi trahison, celle de Renton, et les retrouvailles ne seront donc pas de tout repos, mêlant vengeance, regrets, bonheur, mort, amitié et (un peu, beaucoup de) drogue.
Danny Boyle a lui aussi muri mais n’a rien perdu de sa verve cinématographique et nous délivre un vrai bijou à la fois nostalgique et moderne.
Car vingt ans après, Renton, Spud, Begbie et Simon font, à leur manière, leur crise de la quarantaine. Mais, on s’en serait douté, chez eux la crise de la quarantaine ne peut pas être celle de monsieur-tout-le-monde, elle se joue façon western ou façon gangsters à la Scorsese revu et corrigé façon british sauce Boyle.
Bon d’accord, T2 TRAINSPOTTING est moins effréné et beaucoup plus nostalgique que son grand frère mais ça ne l’empêche pas de faire mouche là où ça fait le plus mal et lorsque Renton (Ewan -Obi-Wan Kenobi- McGregor) débite en monologue les maladies de ce 21e siècle, il est difficile de ne pas y voir l’oeil critique et acerbe de Boyle pas très fier de cette nouvelle ère digitale dans laquelle nous nous enfonçons sans savoir où l’on va.
Pas de doute en tout cas, ce T2 TRAINSPOTTING se regarde avec plaisir et s’apprécie bien évidemment encore plus quand on se rappelle des épisodes qu’ont traversés ces héros méconnus en 1996…