Supercondriaque

Supercondriaque

Un hypocondriaque complètement insupportable est un excellent point de départ pour une comédie. Visiblement Dany Boon a donc fait le bon choix pour son nouveau film dont il a fait le scénario, la réalisation et sans oublier bien sûr de se donner le premier rôle.
Véritable homme orchestre, Danny Boon retrouve pour l’occasion son compère de BIENVENUE CHEZ LES CH’TIS, Kad Merad, afin sans doute de renouer avec l’immense succès de son 2e film où les deux comédiens avaient fait des miracles.
Mais là où les CH’TIS avait pour eux un scénario parfaitement huilé avec une trame unique et bien maîtrisée, SUPERCONDRIAQUE, après plus ou moins une demi-heure, se met soudain à partir dans tous les sens, notamment sur un jeu de quiproquo (lorsque Romain endosse l’identité de Miroslav) qui ramène le pitch de l’hypocondriaque à une anecdote. Et le film se paie du coup un sérieux problème de rythme qui incombe principalement aux différentes histoires que ce scénario tente de mettre ensemble.
Globalement cela fait de ce SUPERCONDRIAQUE une comédie qui repose sur ses deux acteurs principaux et sur un Dany Boon omniprésent, une comédie où l’on rit bien sûr, mais une comédie qui en maîtrisant mieux son sujet aurait certainement pu convaincre une plus large audience.

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