Solo: A Star Wars Story
Accueil Critiques Solo: A Star Wars Story

Solo: A Star Wars Story

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Cotation:

4 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

Alors que les syndicats du crime font régner le désordre et la terreur dans des galaxies lointaines, Han, un jeune homme qui rêve des étoiles, tente de survivre sur la planète Corellia qui est sous la coupe de Lady Proxima.

 

Notre critique:

Présenté en avant-première mondiale à Cannes 2018 en hors compétition, le nouveau film spin-off de la franchise Star Wars, SOLO: A STAR WARS STORY arrive donc sur les écrans moins d’une semaine après sa projection, voulant sans aucun doute profiter du buzz cannois.

Comme toutes les séries dérivées (comme par exemple en BD XIII, Thorgal ou d’autres ou en série TV Breaking Bad et Better Call Saul), le travail du scénariste est évidemment délicat puisqu’il s’agit d’intéresser le spectateur avec des personnages ou des histoires secondaires de l’univers de base, personnages et histoires dont on connaît en général le devenir.

Si avec le premier opus des Star Wars Story, ROGUE ONE, les scénaristes s’étaient plutôt attachés à une époque et à la création de l’Etoile Noire, cette fois-ci, c’est le personnage d’Harrison Ford, Han Solo, qui prend un coup de jeune pour nous conter ses origines.

Bien sûr les enjeux de SOLO: A STAR WARS STORY sont à chercher ailleurs que dans le futur des personnages. Et Ron Howard (APOLLO 13, DA VINCI CODE, RUSH) et ses deux scénaristes ne se sont pas laissés prendre au piège et ont donné un peu de profondeur (en tout cas plus que dans la série originale) à leurs personnages. Ils ont aussi injecté une bonne dose d’humour dans les dialogues et les situations (encore une fois beaucoup plus que dans la franchise principale qui en est quasi dépourvue) afin d’agrémenter le plaisir de découvrir la pré-histoire de celui qui aura une part prépondérante dans les épisodes 4, 5 et 6 de la saga, Han Solo. A cet égard l’introduction de la romance inassouvie entre la droide L3 et Lando est une excellente trouvaille.

Et puisque c’est finalement clairement le but de cette spinoff/préquelles, on apprend ainsi d’où vient Chewbacca, pour quoi son surnom est Chewie et l’on assiste aussi à la naissance de l’amitié/haine qui anime la relation entre Lando et Han. Que du plaisir pour les fans…

Enfin, le casting -qui aurait pu surprendre- passe plutôt bien, Alden Ehrenreich (STOKER, BEAUTIFUL CREATURES ou HAIL, CAESAR) ayant un sourire parfaitement calqué sur celui d’Harrison Ford, Donald Glover (qui fait le buzz sur le Net dans son clip This I America sous l’alias Childish Gambino) suffisamment cool et léger pour incarner Lando et Emilia Clarke qui laisse un temps GoT au placard pour devenir Qi’Ra, grand amour de Solo.

 

Ces articles pourraient vous intéresser