Equipe: Joseph Gordon-Levitt, Kieran Fitzgerald, Melissa Leo, Oliver Stone, Shailene Woodley
Durée : 134’
Genre: Drame biographique
Date de sortie: 02/11/2016
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Juin 2013, Hong Kong. Une jeune homme de 29 ans, Edward Snowden, est interviewé et filmé par deux journalistes, Laura Poitras et Glenn Greenwald, car il s’apprête à dévoiler au monde entier quels moyens la NSA et la CIA mettent en place pour traquer les terroristes mais aussi tous les citoyens de la planète.
Notre critique:
Oliver Stone a toujours aimé les sujets brûlants, et souvent biographiques, mettant en cause les gouvernements (SALVADOR, JFK, NIXON), les finances (WALL STREET: MONEY NEVER SLEEPS), l’armée (PLATOON) ou même les médias (NATURAL BORN KILLERS), nul doute qu’il nous concoctera un de ces quatre un sujet sur Trump.
En attendant, c’est au plus célèbre des lanceurs d’alertes que s’intéresse le réalisateur américain. SNOWDEN raconte donc l’histoire de Edward J. Snowden, le jeune homme consultant pour la NSA et la CIA qui a dénoncé, preuves à l’appui, les techniques de surveillance illégales de ses employeurs.
Oliver Stone prend comme point de départ les quelques jours précédents ses révélations au monde durant lesquels Snowden s’est fait interviewé par un journaliste et une documentariste et en profite pour enchaîner une série de flashbacks sur ce qui a amené ce patriote à dénoncer les pratiques des services de renseignement de son pays.
En cela, Stone ne fait finalement que reprendre la trame et le fil conducteur du très bon documentaire de Laura Poitras, CITIZENFOUR et d’y adjoindre des tranches de fiction explicatives. Cela donne un film intéressant sur le fond (dans sa vulgarisation d’un sujet pas toujours parlant pour les masses) mais très mécanique sur la forme et très mou dans sa dynamique général.
Et malgré tous les efforts de l’excellent Joseph Gordon-Levitt (DON JON, THE WALK) ou de Shailene Woodley (la franchise DIVERGENT), pour ne citer qu’eux dans un bon casting globalement, SNOWDEN manque de ce punch qui aurait donné une envolée certaine à ce film capital sur les dangers de la sécurité à outrance, justification de toutes les dérives que dénonce (toujours) Edward Snowden.