Seven Sisters
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Seven Sisters

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Equipe: Glenn Close, Kerry Williamson, Max Botkin, Noomi Rapace, Tommy Wirkola, Willem Dafoe
Durée : 123’
Genre: Film de science-fiction
Date de sortie: 30/08/2017

Cotation:

3 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

Quelque part dans un futur pas si lointain que ça. Depuis 50 ans, la Terre est soumise à l’explosion démographique de l’humanité. L’Europe a donc décidé de ne plus permettre qu’un seul enfant par famille...

 

Notre critique:

L’anticipation est un des genres les plus délicats à réaliser au cinéma: il faut que le sujet reste probable et réaliste tout en extrapolant correctement notre présent pour construire un futur possible. Peu de films sont parvenus à un niveau suffisant pour sortir de l’ornière du ridicule dans lequel ce genre tombe facilement. GATTACA, SOLARIS, A CLOCKWORK ORANGE, SOYLENT GREEN ou encore EX-MACHINA sont quelques exemples qui sortent du lot.

Au vu de son sujet, SEVEN SISTERS tombe typiquement dans la veine des films d’anticipation et aurait donc pu prétendre à entrer dans la galerie des bons films d’anticipation avec une petite orientation sur les univers dystopiques.

Mais voilà, alors que le film commence plutôt bien en nous présentant ces septuplées qui se fondent en une seule personne, Karen Settman, pour le monde extérieur afin d’éviter d’être capturés par le gouvernement, il sombre au fur et à mesure dans un récit d’action effréné. Et c’est d’autant plus dommage qu’un scénario subtil et plus intime aurait pu servir à merveille l’idée de base et faire lorgner SEVEN SISTERS sur un GATTACA.

Il faut dire aussi que Tommy Wirkola, le réalisateur, est un spécialiste du film d’action et avait notamment emballé le BIFFF d’il y a quelques années avec les déjantés DEAD SNOW (1 et 2) mais aussi déçu le public avec sa fable HANSEL & GRETEL: WITCH HUNTERS. Et ce tout à l’action ne nuit pas seulement au sujet mais nuit aussi à la performance de Noomi Rapace (ALIEN: COVENANT, PROMETHEUS) dont les transformations en 7 personnages différents finissent par n’être qu’une sorte de gimmick sous-exploité.

 

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