Passengers
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Passengers

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Cotation:

2 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

Le vaisseau spatial Avalon conduit 5000 passagers et 258 membres d’équipage en hibernation dans un voyage de 120 ans vers une nouvelle planète à coloniser Homstead II. Mais à un tiers du voyage, son parcours croise hélas un champ d’astéroïdes que son champ de force ne parvient pas complètement à neutraliser. Sous les impacts des météorites, un court-circuit déclenche la fin de l’hibernation d’un des passagers Jim Preston...

 

Notre critique:

Une belle histoire d’amour sur fond de SF, voilà comment on pourrait voir ce PASSENGERS, super-production bénéficiant de la tête d’affiche de Jennifer Lawrence (X-MEN APOCALYPSE, la franchise de THE HUNGER GAMES) et de Chris Pratt (JURASSIC WORLD, ZERO DARK THIRTY), le tout avec un scénariste spécialisé dans la SF et le fantastique Jon Spaiths (PROMETHEUS, DOCTOR STRANGE) et sous la baguette du réalisateur norvégien Morten Tyldum.

Morten Tyldum, c’est le réalisateur éclectique qui nous a aussi bien donné un thriller déjanté avec HEADHUNTERS ou une biographie historique THE IMITATION GAME et qui maintenant se trouve aux commandes d’une super-production hollywoodienne avant d’entamer une série de SF COUNTERPART que nous verrons en 2017.

Tout cela aurait donc dû, sur le papier, donner un film à voir toutes affaires cessantes. Mais voilà, PASSENGERS est surtout un patchwork d’idées empruntées à gauche et à droite qui ne délivre hélas ni une romance, ni un thriller SF réussis. Qui plus est le scénario lui-même fait la part belle aux incohérences les plus primaires des films se déroulant dans l’espace…

PASSENGERS soulève aussi beaucoup de questions intéressantes qu’il ne résout jamais comme si le scénario refusait de sauter devant l’obstacle. La solitude est traitée en un coup de cuillère à pot, la prédominance de la technique est effleurée, le côté corporatiste à outrance de notre monde est évoqué par moments, rien n’est donc approfondi et tout repose finalement sur le charme indéniable du couple Lawrence-Pratt et la qualité des effets spéciaux. Plutôt insuffisant, non?

 

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