Notre nature, le film

Notre Nature, le film

On pourrait croire qu’en Belgique, pays avec le plus de kilomètres d’autoroutes en Europe, la nature a depuis longtemps disparu sous les routes bétonnées et les nombreuses villes qui prennent la place des espaces verts.

NOTRE NATURE, LE FILM a pour but de démontrer qu’il existe encore une nature sauvage, moins connue de tous, mais qui mérite d’être préservée en Belgique.

Et c’est au rythme des saisons que NOTRE NATURE, LE FILM embarque le spectateur à la suite des écureuils, de l’épinoche, du martin pêcheur, des sangliers, des castors, du faucon pèlerin ou encore de la pie grièche. C’est ainsi que l’on apprend que trois jeunes écureuils sur quatre mourront avant l’âge d’un an, que le martin pêcheur offre un poisson à la femelle pour lui faire la cour ou que les mâles grenouilles bleues ne sont bleus que pendant les 3 jours où ils sont féconds.

Co-production avec la VRT, le film est une vraie réussite en terme de photographie, de qualité d’images et de mise en scène de la nature sauvage en Belgique. En cela, il est comparable au PEUPLE MIGRATEUR ou à MICROCOSMOS.

Malheureusement, les commentaires, même si ils sont pertinents en terme d’informations sur chacun des animaux, sont un peu emphatiques, infantilisants et anthropomorphiques. Et il faut reconnaître que cela gâche une partie du plaisir de la vision de NOTRE NATURE, LE FILM venant souvent dénaturer les images.

Le mérite du film est clairement de parvenir à nous montrer des images superbes prenant les animaux sur le vif dans des moments que l’on a rarement l’occasion d’observer mais hélas le tout étant quelque peu gâché par un commentaire inadapté.

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