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Mortal Kombat: Annihilation

par Jean-Dominique Quinet
Publié: Dernière mise à jour le

Titre français : Mortal Kombat 2

Equipe:
Durée : 91’
Genre:
Date de sortie: 12/05/1998

Cotation:

3 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

On pensait que tout était fini après le premier Mortal Kombat. Et bien non, à peine de retour sur terrer, les guerriers victorieux doivent l'immonde empereur Shao-Kahn et ses sombres créatures...

 

Notre critique:

Eh oui! Repoussant toujours plus loin les limites du cinéma, ne reculant devant aucun sacrifice pour alimenter ses joyeux surfeurs de critiques gouleyantes, Cinopsis a vu MORTAL KOMBAT II. On a osé. On a vaincu. On en est revenu! rn

Faut dire…choisir entre deux types qui se tapent sur la figure en virevoltant dans les airs et en agitant les membres de manière désordonnée, ou vingt deux gars qui se donnent des coups de savates autour d’un ballon, pour le plus grand plaisir de quelques milliers d’excités hurlant à tue-tête, nous laisse peu de latitude. Pour peu qu’on veuille éviter le phénomène de foule et qu’on cherche un défouloir cinématographique… éh bien, on tombe sur ce fameux MORTAL KOMBAT 2! rn

Trève de disgression. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce deuxième épisode, adapté librement du jeu vidéo culte, bête et violent, n’est finalement pas si mauvais que cela. Au menu, bien sûr, un maximum d’action, des combats d’arts martiaux débiles, opposant humains lobotomisés et monstres latex archi-cracra. La palme du ridicule revient au vilain centaure, une brute sans cervelle qui se bat à grand renfort de ruades. Succulent.
Christophe Lambert, qui incarnait Lord Rayden, est ici remplacé par James Remar. On ne s’en plaint pas. Christophe, même si on l’aime bien, a depuis longtemps démontré les limites de son talent. Non seulement il tourne en rond, mais en plus, il reste sur place… rn

Le réalisateur, John R.Leonetti, qui était chef-opérateur sur le premier, prend son pied. Sa joie enfantine est communicative. Pour peu qu’on se laisse aller, on se déride. Reconnaissons aussi qu’avec un minimum de moyens, Leonetti réalise un film trépidant, jouissant d’effets spéciaux juste assez bien foutus pour être à la fois ringards et amusants. Voilà qui nous change des piteuses images de synthèse du déplorable SPAWN. rn

Bref, ça mange pas de pain, ça s’accommode bien avec la confiture, et c’est fun. Pourquoi demander plus si on s’amuse avec peu?