Titre français : Vaiana, la Légende du Bout du Monde
Equipe: Auli'i Cravalho, Chris Williams, Don Hall, Dwayne Johnson, Jared Bush, John Musker, Rachel House, Ron Clements
Genre: Film d'animation
Date de sortie: 30/11/2016
Cotation:
4/ 6
Si vous avez manqué le début:
Sur une merveilleuse île du Pacifique grandit Moana bercée par les légendes contées par sa grand-mère et par la magie de l’océan qui l’entoure et l’attire.
Notre critique:
Comme chaque année, la période des fêtes arrivant, il est plus que temps pour les studios Disney de sortir leur long métrage d’animation qui va enchanter petits et grands durant cette période de Noël et de Nouvel Année.
Avec MOANA (retitré VAIANA en version française, comprenne qui pourra), la période d’hiver de l’hémisphère nord se passera donc sous le doux et chaud soleil du sud puisque le film met en scène une jeune princesse sur une île isolée, princesse qui ne rêve que d’aventures sur les océans, au-delà de la barrière de corail qui entoure son île natale.
Côté mise en scène, MOANA ne bouleversera pas nos habitudes en la matière. Et c’est le donc la standard alternance entre chansons, danses et histoire classique qui va constituer la majeure partie de ce nouveau bébé des studios aux grandes oreilles.
Côté héroïne, il en est de même, car cette Moana, princesse des îles, est une merveilleuse jeune fille moderne, vive, courageuse, féministe (juste ce qu’il faut) et bien sûr jolie comme un coeur. Son personnage a donc de quoi ravir les petites filles et bien sûr leurs parents.
Les couleurs de l’ensemble sont à l’image des îles paradisiaque du Pacifique, chaudes et presque vivantes, participant largement à l’ambiance foisonnante qui fait toute la richesse de ce type d’animation.
Enfin, côté histoire, MOANA oscille magnifiquement entre conte écologique et conte féministe surfant (sans jeu de mots) sur la vague de notre époque.
L’ensemble est donc tout à fait réussi même si (car il y a quand même un si) les adultes ou jeunes adultes, un peu plus critiques, risquent de trouver cela très artificiel, débordant de bons sentiments, manquant, comme souvent chez Disney, d’un second degré de lecture qui permettrait à coup sûr de toucher une audience plus large que celle des 5 à 10 ans.