Titre français : Les minions
Equipe: minions
Genre: Film d'animation
Date de sortie: 07/07/2015
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Les minions habitent la planète Terre depuis la nuit des temps. Et depuis toujours, ils servent les maîtres les plus vils et les plus méchants. Et après des années d’errance, ils ont fini, à la fin du 20e siècle, par trouver un sanctuaire. Ils ne leur restaient plus qu’à trouver un nouveau maître digne de leur nouveau refuge...
Notre critique:
Comme dans beaucoup de films d’animations, il n’est pas rare que l’on finisse par trouver certains personnages secondaires presque plus intéressants -ou en tout cas dignes d’un peu d’intérêt- que les personnages principaux. Ainsi que ce soit l’âne de SHREK, la méchante sorcière de BLANCHE NEIGE, l’écureuil de ICE AGE, les pingouins de MADAGASCAR, tous ont eu, un moment ou un autre, leur moment de gloire!
Après le premier DESPICABLE ME en 2010, il a très vite été clair que les minions étaient de la trempe des grands héros de dessin animé! Ils ont eu droit à leurs court-métrages, leur bande dessinée et maintenant leur premiers exploits en long métrage.
Dessin animé sous forme de préquelle, MINIONS retrace donc en plus ou moins une heure et trente minute l’histoire de ces adorables mais stupides petits personnages jaune banane et de leur rencontre finale avec celui qui va devenir leur maître dans les deux épisodes suivants, le terrible Gru.
Nul besoin de dire que le rythme du récit et de la mise en scène sont soutenus, les images de synthèse sont toujours au top et l’humour est là. Mais, car il y a hélas un mais, malgré toutes les ressources mises en place pour en faire un long métrage génial, les minions ont plus de mal à soulever l’enthousiasme permanent sur 90 minutes que sur un court-métrage de 10 minutes ou qu’en faire-valoir d’un héros comme Gru.
Cela se ressent donc principalement pendant les courses poursuites qui, si elles ne manquent pas de rythme, manquent de cette humour absurde et stupide qui fait tout le charme des minions. Le film est malgré tout une réussite et l’on ne boudera pas son plaisir, tout en constatant combien il est difficile de faire vivre des personnages secondaire, quelle que soit leur envergure…