Que Steven Soderbergh nous ait fait le coup une première fois, passe encore parce que c’est Soderbergh et que finalement sa mise en scène permettait de faire passer les premier opus sans trop de douleurs, mais que les studios hollywoodiens ose nous en caser une deuxième mouture, là c’est décidément trop!
Car si MAGIC MIKE avait une histoire téléphonée, cette fois-ci, ce MAGIX MIKE XXL n’a carrément plus d’histoire du tout. Le prétexte aux effeuillages en tout genre est réduit à sa plus simple expression: une convention de stripteaseurs suffit à lancer le pitch.
Pour le reste, le scénario (écrit par Reid Carolin comme le précédent) tente de faire croire, au travers de dialogues digne de la psychologie de comptoirs, que les stripteaseurs sont des gens comme les autres qui eux aussi souffrent et ont des problèmes dans la vie. Inutile de dire que cette vision par le petit bout de la lorgnette est absolument insignifiante et n’apporte rien à un film qui manque complètement de rythme et dont le seul but est de préparer aux multiples shows finaux qui font en quelque sorte office de bouquet final.
En fait de bouquet final, c’est plutôt à un pétard mouillé auquel le spectateur assiste… Est-ce que les spectatrices y trouveront quant à elles leurs doses de tablettes de chocolat hebdomadaires? Probablement mais certainement pas plus!