Titre français : Dans le noir
Equipe: David F. Sandberg, Eric Heisserer, Gabriel Bateman, Maria Bello, Teresa Palmer
Durée : 81’
Genre: Film d'horreur
Date de sortie: 17/08/2016
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Encore à son travail, Paul discute par skype avec son fils, Martin, qui lui annonce que sa maman ne va toujours pas bien et qu’il devrait rentrer au plus vite. Mais Paul compte encore rester une heure à son boulot avant de partir les rejoindre...
Notre critique:
De nos jours, lorsque l’on voit la signature de James Wan (SAW, THE CONJURING, INSIDIOUS) derrière un projet, on peut se dire honnêtement que l’on aura droit à un spectacle effrayant à souhait, soigné et maîtrisant ces effets même si on peut reprocher parfois une certaine édulcoration face à des films des années 70 et 80.
C’est donc en tant que producteur que l’australien James Wan s’est penché sur le berceau de ce LIGHTS OUT, long métrage tiré d’un court du même réalisateur suédois, David F. Sandberg. Evidemment, le pari était difficile puisqu’il fallait étirer sur 81 minutes un sujet qui avait (presque) tout dit dans la version courte de 2 minutes 41 secondes. (suivez le lien pour visionner ce dernier).
Et si clairement l’idée de base fonctionne plutôt bien et rappelle d’ailleurs celles des Griffes de la Nuit (“ne vous endormez pas”, alors qu’ici c’est “n’éteignez pas”), c’est plus dans le côté explicatif de la chose que l’on perd un peu en frayeur. Car toute l’explication sur le pourquoi de l’existence de Diana, l’amie de Sophie, mère de Martin et de Rebecca, fait virer le film de la pure terreur à une explication (psycho)logique de l’existence du “monstre”, ce qui fait retomber très vite le soufflé de LIGHTS OUT.
Finalement, David F. Sandberg ne se débrouille pas trop mal, vu les contraintes de base, bien qu’il aurait certainement gagné à ne pas tomber dans l’explicatif, qui, on le sait, n’est pas vraiment le terreau des excellents films de terreur (voir CLOVERFIELD et consorts pour les absences salutaires d’explications).