Equipe: Anaïs Demoustier, Caroline Grant, Christophe Honoré, Gilles Taurand, Golshifteh Farahani
Durée : 106’
Genre: Comédie
Date de sortie: 11/05/2016
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
La petite Sophie se réveille juste à temps pour réceptionner un paquet que son père lui avait promis. il s’agit d’une jolie poupée qu’elle va montrer à Paul, son cousin de âge qui habite le château avec sa mère. Sophie est une vraie petite curieuse, gâtée, et grande spécialiste des gaffes...
Notre critique:
Entre la version de 1981 de Jean-Claude Brialy, les diverses adaptations ciné et celle en animation en série télé, le roman pour enfant de la Comtesse de Ségur, Les malheurs de Sophie, a été adapté de nombreuses fois sur les écrans. Pour LES MALHEURS DE SOPHIE version 2016, c’est Christophe Honoré (DANS PARIS, MA MERE) qui se colle aux aventures de la petite fille douée d’une grande imagination quand il s’agit de faire des bêtises.
Découpé en deux parties très nettes -avant (les petits malheurs de Sophie) et après le naufrage et la perte de ses parents (les grands malheurs de Sophie)-, LES MALHEURS DE SOPHIE a le mérite d’une tentative de la part de Christophe Honoré de rendre cette adaptation plus moderne.
Pour ce faire, il a fait quelque choix de mise en scène audacieux que l’on appréciera (ou pas): le majordome, Baptistin, qui s’adresse à la caméra amène une certaine distanciation dans la narration et une complicité avec le spectateur, la caméra très mobile est sur les talons de la petite curieuse, des chansons ponctuent le film faisant avancer le récit et des animations qui se mêlent à la réalité (l’écureuil, les hérissons, grenouille) accentuent le côté conte du film.
C’est l’actrice iranienne Golshifteh Farahani (EXODUS) qui interprète Madame de Réan, la mère de Sophie. Son accent et sa grâce donne au film un petit supplément d’exotisme qui renforce l’aspect conte de l’entreprise. L’interprète de Sophie, Caroline Grant, est quant à elle, tellement parfaite en miss catastrophe perpétuelle que cela en devient presque fatiguant d’assister à ses nombreuses bêtises au fil du récit… Et pour compléter un casting bien réussi, on appréciera à sa juste valeur Muriel Robin dans un rôle de composition, celui de marâtre acariâtre à souhait!