Une situation mondiale qui se dégrade avec des incidents politiques et écologiques graves, un amour fou et charnel qui emporte l’âme, des êtres en errance, voilà tout ce qui constitue ce film français des réalisateurs/scénaristes Arnaud et Jean-Marie Larrieu, film basé sur le roman homonyme de l’écrivain Dominique Noguez.
Monté en forme de flashback mettant en parallèles deux époques, celle de l’amour adultère de Robinson et celle du même Robinson qui se débat au milieu d’un monde en décomposition, LES DERNIERS JOURS DU MONDE est un film à l’ambiance étrange mais pas vraiment captivante. On voit défiler de beaux paysages de cartes postales et on s’ennuie beaucoup au fur et à mesure où le récit perd sa substance dans une histoire sans queue ni tête dont l’apparition de Sabine Azéma dans un rôle frappadingue dont elle a le secret en est une belle illustration…
Décidément, il semble que la science-fiction ne soit pas un des genres de prédilection du cinéma français qui passe souvent à côté du sujet (BABYLON A.D., PEUT-ÊTRE) et ne parvient pas à crédibiliser les récits choisis. LES DERNIERS JOURS DU MONDE n’échappe pas à cette critique d’autant que les comédiens -excellents d’habitude- semblent en roue libre et n’arrivent pas non plus à donner corps et tension au film…