Le Jaguar
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Le Jaguar

par Olivier Loncin
Publié: Dernière mise à jour le

Equipe:
Durée : 100’
Genre:
Date de sortie: 08/10/1996

Cotation:

2/ 6

Si vous avez manqué le début:

Watù, Géronimo* amazonien façon Raoni (méwoui, le type avec des plumes et un plateau dans la bouche que Sting avait trouvé dans la forêt susmentionnée), fait un tour d'Europe accompagné d'un ethnologue (Jean Reno) pour conscientiser les foules sur l'importance de préserver le "poumon de l'humanité". Dans un ascenseur, il rencontre François Perrin (Patriiiiick), en qui il reconnaît l'élu. Une crise cardiaque plus tard, François Perrin se retrouve avec l'ethnologue entouré de moustiques et de végétation, à la recherche de l'âme de Watù.

 

Notre critique:

Autant le dire tout de suite: ce n’est ni dans son idée de base (ni bonne, ni mauvaise), ni dans ses rebondissements (ultra convenus), qu’il faut trouver une raison d’aller voir le nouveau film de Francis Veber.

Tout l’intérêt du JAGUAR se trouve dans ses dialogues. Depuis longtemps, Veber ne peut s’empêcher d’être vache avec ses personnages, cruels même. Il ne fait pas exception ici, investissant Bruel d’une personnalité de faux-cul égoïste et couard à la langue bien pendue (Ah cette remarque qu’il lance à l’encontre de la somptueuse Patricia Velasquez : « Et qu’est-ce que tu as à me regarder avec ces yeux là toi? On se croirait à la SPA. »).

Reconnaissons que Reno est moins monolithique que d’habitude et que comme d’habitude il a une voix superbe (si, si, d’ailleurs trouvez-vous la cassette vidéo de PORCO ROSSO en v.f., vous entendrez…). Reconnaissons l’aisance de Bruel à interpréter un pleutre et sa difficulté à être crédible en « gentil ».

Reconnaissons que c’est tout ce qu’il y a à dire et souhaitons au spectateur un bon samedi soir, en famille bien sûr.

*L’expression est dans le film.