Equipe: Angelo Pasquini, Daniel Auteuil, Pierfrancesco Favino, Roberto Andò, Toni Servillo
Durée : 103’
Genre: Drame
Date de sortie: 14/09/2016
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Un prêtre, Roberto Salus, débarque en Allemagne dans un hôtel sur la côte pour assister à une rencontre du G8. Le directeur du FMI, Daniel Roché, lui a demandé de venir car il voudrait confesser un lourd secret qui lui pèse sur la conscience.
Notre critique:
Reprenant deux des acteurs avec qui il avait déjà tourné (Daniel Auteuil dans SOTTO FALSO NOME et Toni Servillo dans VIVA LA LIBERTA), Roberto Andò propose avec LE CONFESSIONI, une fable financière qui, autour d’une formule mathématique mystérieuse et d’une mort étrange, dénonce la toute puissance de la sphère financière.
LE CONFESSIONI est une oeuvre désarçonnante à plus d’un titre: avec son intrigue entouré de mystères (comme les aime Roberto Andò), avec cette alternance entre confessions et enquête, avec des décors à couper le souffle, avec son côté théatre-filmé, ce film joue aussi avec la notion de croyance (financière ou religieuse) qui est omniprésente et sous-tend parfaitement le récit.
Mais, si cette confrontation économistes-religieux est certes intéressante, elle manque quand même un peu de punch et le mélange des échanges philosophiques au milieu de l’enquête à la Hercule Poirot fait plutôt sourire que réfléchir.
Le final, semi-fantastique, ne fait que rajouter à l’étrangeté de l’ensemble, confirmant la fable au détriment de l’enquête policière.