Titre français : L'Art Délicat De La Séduction
Equipe:
Durée : 95’
Genre:
Date de sortie: 03/07/2001
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Le jour de Noël, Etienne brave designer automobile perfectionniste et idéaliste rencontre Laure une jolie blondinette plutôt indépendante. Dès la première seconde il en tombe amoureux et voit en elle la fille de ses rêves, mais la donzelle au lieu de se jeter dans ses bras sur le champ, lui propose un rendez-vous dans cinq mois afin de lui donner le temps pour devenir lamant idéal. Commence alors pour Etienne le parcours du combattant pour devenir le séducteur champion toutes catégories.
Notre critique:
Et allez encore un, le virus a encore frappé. Celui qui gratouille ou chatouille les acteurs d’aller faire un petit tour de l’autre côté de la caméra voir si l’herbe est plus verte! Clint Eastwood fait ça très bien me direz-vous, d’autres nettement moins (n’étant pas en mesure de fournir une liste exhaustive nous ne citerons personne). Or donc, le dernier malade recensé en France est l’acteur Richard Berry qui après avoir joué dans des films avec des copains (Patrick Timsit), tourné dans des films réalisés par des copains (encore Patrick Timsit), sort son premier film et choisit comme interprètes quelques copains. La boucle est donc bouclée me direz-vous.
Patrick Timsit (vous l’aurez deviné) est Etienne, un apprenti séducteur ventripotent qui a donc cinq mois pour conquérir la sylphide et jolie Laure. Pour l’aider dans sa préparation olympique pré-coïtale, il est entre autres assisté d’un maître zen chargé de décupler son énergie sexuelle ou encore d’un vieux copain phallocrate. Au programme de cette « beaufitude » annoncée, fréquentation assidue des salles de muscu, cure de films porno, exercices pratiques de mime du Kama-Sutra devant la glace et conversations enflammées avec la partie de son anatomie qui le préoccupe le plus. Vous l’aurez compris le résultat de cet entraînement de bas niveau ne passe pas la barre de la ceinture et est le plus souvent pitoyable et vulgaire faute d’être risible. Quand à Cécile de France (qui comme son nom ne l’indique pas est issue de nos contrées), sans faire affront à son aspect frais et délicieux, il faut tout de même avouer que son côté femme fatale a du mal à nous convaincre.
Bref on se demande bien où sont-ils aller chercher le titre de ce film certainement pas artistique, mais encore moins délicat ni même séducteur (alors que c’est peut-être sur ce terrain là qu’il y avait matière), et on imagine sans peine que le couple Timsit / de France ne restera pas dans les annales des duos mythiques du cinéma même si leur prestation nous donnent des envies de grand sommeil. Seuls peut-être quelques lecteurs acharnés de « Men’s Health » verront dans cette gauloiserie graveleuse et franchouillarde, un signe d’espoir à tous leurs efforts abdominaux. Quant à nous on ne peut que souhaiter bonne chance et pleins de jolis rôles à la charmante Cécile dont c’est le premier film.