Equipe: Alice Isaaz, Christophe Régin, Franck Gastambide, Hippolyte Girardot
Genre: Drame
Date de sortie: 24/01/2018
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Franck va récupérer un joueur de foot, Esteban, dans une chambre d’hôtel où il couche avec une fille facile. Le métier de Franck est homme à tout faire dans les milieux du foot. Ancien joueur, il aide les footeux dans toutes les tâches quotidiennes, les sort des problèmes, les coache et bien d’autres choses que lui propose le président du club de foot de province.
Notre critique:
Le foot a souvent été le centre de récits au cinéma plutôt dans le monde de la comédie. EARLY MAN ou BEND IT LIKE BECKHAM en sont des exemples relativement récent. Ici, pour LA SURFACE DE REPARATION, le réalisateur/scénariste Christophe Régin aborde le foot par la lucarne d’un “personal shopper” pour footeux.
Pour son premier film, Régin s’embarque dans les à-côtés pas jolis-jolis du football professionnel, il regarde les hommes du ballon par leurs travers et leurs faiblesses brossant un drame sans concessions qui essaye d’éviter tant que faire ce peut la caricature et le cliché.
Et c’est ce qui est intéressant dans cette surface de réparation: l’envers du décor et les désillusions d’un monde qui brasse des fortunes, fortunes que ne voient jamais les exécuteurs des basses oeuvres.
Si l’on y croit, c’est sans doute par le jeu assez convaincant de Frank Gastambide (HIBOU) qui n’avait fait que des petits rôles jusqu’ici, et par l’indéniable aplomb et talent de Alice Isaaz (ELLE, UN MOMENT D’EGAREMENT) dans un rôle de “meuf à footeux”, car pour le reste, LA SURFACE DE REPARATION ne fait hélas pas vraiment dans le détail, ni du côté de ses personnages, ni du côté des faits explorés.
En définitive, LA SURFACE DE REPARATION est un vrai drame même si il manque de profondeur. Heureusement, l’histoire d’amour manquée entre Frank et Salomé fonctionne plutôt bien et donne une part d’émotion qui manque au reste du film.