Kong: Skull Island
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Kong: Skull Island

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Cotation:

4 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

1944, quelque part dans le Pacifique. Deux avions et leurs pilotes en parachutes, un américain et un japonais, s’écrasent sur une île déserte. Commence alors un duel sans merci entre les deux hommes...

 

Notre critique:

En 2014, le scénariste Max Borenstein concoctait un GODZILLA plutôt réussi (même si peu fidèle à l’imagerie japonaise), ce qui le rend tout à fait légitime pour être un des scénaristes de KONG: SKULL ISLAND mais aussi des deux suites qui sont déjà prévues pour 2019 et 2020 (GODZILLA: KING OF MONSTERS et GODZILLA VS. KONG).

Concernant le roi Kong, c’est à Pete Jackson que l’on doit le dernier King Kong en date (2005), un King Kong dans la droite tradition de celui de 1933. KONG: SKULL ISLAND lui s’en écarte tout en s’approchant plus d’une tradition japonaise et surtout en jouant clairement sur une approche BD alliant humour et action et personnages caricaturaux, assumant parfaitement son côté “pulp”.

Ainsi John Goodman (10 CLOVERFIELD LANE) en scientifique découvreur de monstres géants est complètement habité par son rôle de composition, Samuel L. Jackson est fabuleux en militaire allumé, rappelant souvent ses rôles dans les films de Quentin Tarantino, tandis que John C. Reilly (THE LOBSTER) s’épanouit dans son rôle de vieux dingue rescapé de la guerre 40-45. Enfin, Brie Larson (ROOM) apporte la touche classique de romance autour du beau Kong.

Mais ce KONG: SKULL ISLAND est aussi un vrai zoo (il a d’ailleurs été tourné dans le même coin (Hawaï) que JURASSIC WORLD), un vrai bestiaire d’animaux géants tous plus dangereux les uns que les autres: auroch, araignée, phasme ou encore reptiles, tous réunis autour de très bonnes trouvailles (ah, le flash avalé par une des créatures) et de scènes d’actions bien rythmées.

C’est donc une bonne surprise que ce KONG: SKULL ISLAND qui lorgne très fort du côté de la série B sous le couvert d’un blockbuster qui ne se prend pas au sérieux. Et l’après-générique (n’oubliez donc pas de rester jusqu’au bout!) nous fait déjà saliver en espérant que les deux suites proposées seront à la hauteur de ce premier opus…

 

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