Joe Dirt
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Joe Dirt

par Olivier Guéret
Publié: Dernière mise à jour le

Titre français : Joe Lacrasse

Equipe:
Durée : 91’
Genre:
Date de sortie: 25/09/2001

Cotation:

00/ 6

Si vous avez manqué le début:

Il est la mauvaise personne, au mauvais endroit, au mauvais moment. Joe Lacrasse (David Spade) est un jeune concierge qui n’a qu’un désir: retrouver ses parents qu’il a perdus dans le Grand Canyon quand il était un gosse belligérant. Maintenant, Joe qui est un optimiste-né, part tout seul dans sa voiture au moteur customisé à la recherche de sa tendre famille.Son odyssée le mène à Los Angeles où il se laisse piéger par une discussion radiodiffusée en direct avec Zander Kelly (Dennis Miller). Joe pour qui le temps s’est arrêté dans les années 70, semble une victime sans défense face à l’humour caustique de Kelly. Mais quand Joe se met à raconter l’histoire de sa vie et toutes les recherches qu’il a entreprit pour retrouver ses parents, les auditeurs tombent sous le charme. Les railleries font place aux applaudissements et une ville entière suit les aventures de Joe Lacrasse…

 

Notre critique:

En voilà un divertissement qui sent bon la fleur bleue, soutenu par un verbe léger et fin, doté d’une mise en scène discrète et incisive. Stop ! Là, les amis, vous rêvez tout haut!

JOE DIRT est la cornichonnerie par excellence (et l’on reste très poli), un hymne à la vulgarité dénué de fondement et de message (n’est pas Trey Parker ou Matt Stone qui veut). Très honnêtement, il y a peu ou prou à sauver et à dire de cette chose inqualifiable. On reste coi devant tant d’inepties, d’absence de narration, d’humour maladroit. Dennie Gordon fait ici l’apologie d’un personnage se situant entre Forrest Gump, Benny Hill et Gotainer. Donc au dessus de 6 ans, ça devient vraiment difficile de donner un écho positif. Et David Spade (acteur et co-scénariste) a beau jouer les gentils crétins se retrouvant par inadvertance au centre d’une histoire qu’il n’a pas voulu, il ne récolte de notre part que désarroi, indifférence et l’indécrottable sensation que nous venons de perdre deux heures de notre courte vie (les déplacements sont toujours pris en compte).