Des vrais loosers et des vrais potes qui passent leur temps ensembles découvrent soudain que leur leader n’était pas tout à fait celui qu’il prétendait être. A partir de ce point de départ, les aventures inénarrables de ces bras cassés peuvent donc commencer.
Au vu du pitch, il ne fait aucun doute que le sous-titre de JE SUIS MORT MAIS J’AI DES AMIS pourrait être “les pieds nickelés au pays de l’oncle Sam” d’autant plus que l’ensemble du récit se balade au rythme de ce célèbre surréalisme à la belge jouant sur des situations entre vraisemblance et burlesque.
Comme d’habitude dans ce genre de film, les scènes tiennent uniquement entre elles par le talent des comédiens qui, de Bouli Lanners à Wim Willaert, jouent clairement avec leurs tripes (et surtout leur foie!).
JE SUIS MORT MAIS J’AI DES AMIS ne sera jamais un grand film, mais il ne peut qu’attirer la sympathie des spectateurs grâce notamment à une bande son en parfaite illustration de son propos et une brochette d’interprètes bien loin du star system, mais tout près du public.