Inherent Vice
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Inherent Vice

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Cotation:

5 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

1970, une plage en Californie. Shasta, maîtresse de Mickey Wolfmann, un ponte de l’immobilier, vient confier ses problèmes à Larry ‘Doc’ Sportello, un ex, en espérant qu’il puisse l’aider...

 

Notre critique:

Depuis BOOGIE NIGHTS et MAGNOLIA, il y a près de 20 ans, le réalisateur Paul Thomas Anderson n’a cessé de surprendre en proposant en 6 films des sujets variés et en faisant toujours preuve d’une maestria incontestable.
Avec ce nouveau film, le réalisateur (et scénariste) reprend un peu ce qui a fait le succès de ses débuts dans PUNCH DRUNK LOVE ou BOOGIE NIGHTS, ce mélange de film choral où les hallucinations se mélangent au réel dans une sorte de maelström d’images et de sensations comme sait en faire P.T. Anderson.
Pas loin d’un REQUIEM FOR A DREAM avec une sauce à la CHINATOWN, INHERENT VICE est une gigantesque toile d’araignée dans laquelle ses personnages, qui sont tout sauf ce qu’ils disent être, viennent s’engluer avec délectation.
Comme tout film choral, la qualité de l’interprétation est primordiale. Et depuis Joaquin Phoenix, déjà personnage central de THE MASTER, formidable fil conducteur du récit, à Eric Roberts, en passant par Owen Wilson, Benicio Del Toro ou encore Reese Witherspoon, on peut dire que le casting est magique et contribue beaucoup au côté un peu hypnotique voire hallucinogène de l’ensemble.

 

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