Inferno

Inferno

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Equipe: Ben Foster, David Koepp, Ron Howard, Sidse Babett Knudsen, Tom Hanks
Durée : 121’
Genre: Thriller
Date de sortie: 19/10/2016

Cotation:

2 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

Robert Langdon se réveille en plein délire à l’hôpital en Italie à Florence suite à une blessure à la tête. Son dernier souvenir remonte au campus de l’université voisine mais il a eu un traumatisme crânien qui lui cause une amnésie partielle.

 

Notre critique:

C’était il y a dix ans déjà que le réalisateur Ron Howard se lançait dans l’aventure de l’adaptation du premier best-seller de Dan Brown, le Da Vinci Code. Sorte de quête du graal, THE DA VINCI CODE n’était finalement rien de plus qu’un gigantesque puzzle à reconstituer pour le spectateur. Vient 3 ans plus tard, la suite, ANGELS & DEMONS, toujours basé sur la même mécanique des énigmes à résoudre et surtout sur la même idée de Tom Hanks (A HOLOGRAM FOR THE KING), le héros, aidé (et suivi) par une charmante dame aux buts clairs ou moins clairs selon les besoins du scénario.

Dix ans plus tard, rien ne change pour INFERNO, Ron Howard est toujours aux manettes, Tom Hanks est toujours Robert Langdon et cette fois-ci, c’est Felicity Jones (THE THEORY OF EVERYTHING) qui joue le rôle de la Langdon girl.

Et même si Howard met la gomme à fond dès les premières images avec des flashs de mémoires envahissant l’écran, et un Tom Hanks en panique, le tout pour déstabiliser l’auditoire, on ne peut pas dire que cette histoire de destruction de l’humanité soit franchement neuve ou même franchement folichonne!

Il est évident que le rythme très soutenu, sans temps morts, empêche le spectateur de réfléchir tout en maintenant le côté ‘divertissant’ de l’entreprise mais cela ne fait pas de INFERNO un film indispensable. Et la présence au générique de Omar Sy qui confirme ainsi sa carrière internationale dans des blockbusters (après JURASSIC WORLD) n’apporte, elle non plus, pas grand-chose à un scénario très peu subtil.

 

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