In The Heart of the Sea
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In The Heart Of The Sea

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Equipe: Brendan Gleeson, Chris Hemsworth, Cillian Murphy, Ron Howard
Durée : 121’
Genre: Drame
Date de sortie: 09/12/2015

Cotation:

3 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

Février 1850. Herman Melville débarque dans un port de pêche pour rencontrer Thomas Nickerson, le dernier survivant du Essex, un baleinier qui trente ans auparavant a coulé corps et biens...

 

Notre critique:

Basé sur un livre à succès, lui-même inspiré d’un événement survenu dans les années 1820 à un baleinier de la Nouvelle Angleterre, IN THE HEART OF THE SEA est le nouveau film de Ron Howard, grand spécialiste devant l’éternel des films à gros budget ayant une relation de près ou de loin avec des événements historiques. APOLLO 13, FAR AND AWAY, FROST/NIXON, RUSH sont autant d’exemples de sa passion pour ce genre de films.

Avec ce IN THE HEART OF THE SEA, on se retrouve donc dans un film à grand spectacle qui finalement joue sur une sorte de mise en abyme en utilisant Herman Melville, l’auteur de Moby Dick, comme fil conducteur et activateur d’une aventure épique. Partant de ce procédé classique consistant à raconter une histoire en flashback, le film ne fait évidemment pas preuve d’une grande originalité.

Et si la reconstitution de la vie en mer et des contingences qui en résultent est plutôt bien rendue, on se demandera malgré tout ce que vient faire la 3D dans cette histoire, 3D qui force souvent Howard à faire des avants-plans complètement inintéressants pour donner une certaine dimension à l’image.

Pour le reste, ce nouveau Ron Howard est plutôt très conventionnel et sans surprises et l’on a beaucoup de mal à avoir un peu d’empathie pour les personnages malgré l’effort de ChrisTHORHemsworth et Benjamin Walker de jouer à fond la carte de la confrontation. Quant au côté politique de l’époque (la firme qui veut à tout prix préserver la chasse à la baleine), il ne sert vraiment pas à grand-chose et n’ajoute rien à l’histoire.

On est donc loin du très bon RUSH d’il y a deux ans, espérons que Ron Howard va se reprendre et nous donner quelques bonnes raisons de croire en son talent de conteur d’histoire.

 

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