Titre français : Célibataire, mode d'emploi
Equipe: Christian Ditter, Dakota Johnson, Leslie Mann, Rebel Wilson
Durée : 110’
Genre: Comédie romantique
Date de sortie: 10/02/2016
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
A New York tout le monde cherche l’âme soeur. Tout le monde? Non, certains comme Alice, Robin, Lucy, Meg, Tom et David cherchent plutôt comment vivre en célibataire. Mais est-ce vraiment possible?
Notre critique:
“Je suis en couple parce que je ne sais pas comment rester célibataire”. Cette phrase d’Alice, personnage central du film, résume à elle seule le sujet plutôt ironique de HOW TO BE SINGLE. Tous les personnages souhaitant finalement être en couple mais s’y refusant pour l’une ou l’autre soi-disant bonne raison.
Si la base du récit est plutôt intéressante car elle aborde le problème du couple ou de la vie en couple par le biais du célibat, et surtout de “comment rester célibataire”, le déroulement narratif de l’ensemble est plus hasardeux, voir chaotique manquant de fil conducteur entre les personnages et leurs problèmes. Car si Alice sert un peu de lien entre les personnages et les lieux, le film est plus composé de saynètes drôles ou pathétiques mises bout à bout et illustrant le propos général de HOW TO BE SINGLE.
Et finalement, ce qui démarrait comme une comédie se déroute bien vite vers un film plutôt dramatique voir cruel dans ses relations avec ses personnages et le message devient au fil du temps moins clair: est-ce qu’être indépendant est la vraie solution ou bien la vie en couple est-elle une part essentielle de notre humanité?
Pour interpréter Alice, c’est Dakota Johnson (BLACK MASS, THE SOCIAL NETWORK), devenue -semble-t-il- incontournable dès que l’on parle de sexe dans un film depuis son rôle dans 50 SHADES OF GREY, qui prête son charmant sourire à un personnage fragile entre rupture et amour-passion, seul personnage qui, pour finir, goûtera véritablement son célibat. On insistera pas trop par contre sur le rôle de Rebel Wilson (qui joue Robin, la meilleure amie d’Alice), un peu agaçante à se retrouver à interpréter toujours ces personnages outranciers et agités du bocal (PITCH PERFECT 2, BRIDESMAIDS)…
L’ensemble aurait mérité une plus grande cohésion narrative qui l’aurait probablement hissé vers des comédies dramatiques plus réussies et plus illustratives d’un malaise propre à notre époque et à nos pays industrialisés.