Un fils à papa, sûr de lui, se retrouve comme interne dans le service de son père… Voilà un anti-héros par excellence, un personnage auquel on a peu de chance de s’attacher et que l’on va suivre dans son parcours d’interne faisant face à ses vérités, à ses mensonges.
Entre documentaire et fiction, le récit se perd parfois le long des couloirs de l’hôpital même si il tente de révéler certains dessous d’un service hospitalier et des confrontations entre les internes. Cette hésitation nuit à une continuité dans la narration mais a clairement un intérêt d’illustration que l’on a rarement l’occasion de voir utilisée au cinéma.
Heureusement, HIPPOCRATE joue aussi sur l’antagonisme des deux internes, d’abord ennemis puis unis dans l’adversité de l’erreur médicale. Cette rivalité qui tourne à l’amitié, bien servie par les deux interprètes, Vincent Lacoste (JACKY AU ROYAUME DES FILLES, CAMILLE REDOUBLE) et Reda Kateb (UN PROPHETE), reste la raison principale de voir ce film.