Equipe: Jamie Moss, Juliette Binoche, Pilou Asbæk, Rupert Sanders, Scarlett Johansson, Takeshi Kitano, William Wheeler
Durée : 107’
Genre: Film fantastique
Date de sortie: 29/03/2017
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Hanka Robotics a implanté un cerveau humain dans un corps synthétique créant un agent secret extrêmement puissant...
Notre critique:
On l’attendait avec impatience ce GHOST IN THE SHELL, cette adaptation américaine en personnages réels du manga de Masamune Shirow! Il faut dire que depuis sa parution en 1991, ce manga a donné lieu à un grand nombre d’adaptations en animé d’origine japonaise plus ou moins fidèles à l’original.
On l’attendait d’autant plus impatiemment que le personnage principal de la policière cyborg était interprété par la plantureuse Scarlett Johansson (CAPTAIN AMERICA: CIVIL WAR, LUCY) et que l’on savait que de gros moyens à l’échelle hollywoodienne allaient être employés pour réussir cette adaptation.
Et le résultat, si il n’est pas complètement réussi, a le mérite d’avoir su faire des choix décisifs pour faire un film qui fonctionne en tant que tel. Un des choix décisifs est d’avoir simplifié l’histoire très complexe du Ghost in the Shell original, le manga multipliait en effet les pistes et les sous-histoires, compliquant l’ensemble jusqu’à le rendre parfois abscons. L’autre choix consistait à mettre bien sûr la plastique de Scarlett Johansson en avant (son costume couleur chair en trompera plus d’un) pour des raisons évidentes de marketing qui n’ont rien à voir avec l’histoire.
Evidemment, ces choix vont faire bondir les puristes qui n’y verront qu’une trahison de l’oeuvre de départ sans vraie justification. Mais ce GHOST IN THE SHELL ne se veut clairement pas une simple copie, l’homogénéité de son univers au travers d’une imagerie très soignée est là pour le prouver. Le film renoue ainsi avec le côté cyberpunk (avec des moments plus steampunk) qui animait le manga.
Et grâce aux simplifications imposées au récit original, il ouvre une oeuvre géniale mais souvent destiné à un public restreint vers un plus grand nombre de spectateurs, ce qui n’est pas toujours un défaut!