Farang

Farang

par Eric Van Cutsem

Cotation:

4 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

Samir Darba, ancien boxeur pro, est en prison. Il bénéficie d'une sortie en semi-liberté. Mais, dehors, il est très vite rattrapé par son passé.

 

Notre critique:

FARANG, c’est le nouveau film de Xavier Gens, réalisateur français que les fans de films de genre connaissent bien notamment pour FRONTIERE(S), COLD SKIN ou encore THE DIVIDE. Si il s’est essayé à la comédie avec BUDAPEST, on peut, sans hésiter dire qu’il reste quand même bien attaché à l’horreur et à l’action.

Avec FARANG, on est plus dans le thème « film de revanche » mais l’action et l’horreur ne sont pas oubliées: Samir, le héros, voyant sa femme et sa fille se faire tuer devant ses yeux par les sbires d’un salopard nommé Narong, interprété par un Olivier Gourmet (ENTRE LA VIE ET LA MORT, DE GAULLE), toujours très bon lorsqu’il s’agit de camper le méchant sans pitié de service.

Partant de ce double meurtre plutôt bien perverse, il va sans dire que le reste du film plonge dans les eaux profondes et très noires du film de vengeance jusqu’au boutiste. Ici la justice ou la loi ont passé leur chemin depuis longtemps et seule la pure violence générée par la soif de vengeance va être à même de soulager le mal être de Samir.

On le savait déjà, mais il est clair que Xavier Gens est capable de filmer des scènes d’action, de combat et de gore qui tiennent la route et nous propose quelques scènes qui resteront dans les mémoires (le combat dans l’ascenseur en est un bon exemple). Et lorsque le héros est interprété par un gars balèze comme l’est Nassim Lyes (champion de France junior de Kickboxing en 2009), on arrive aisément à croire au réalisme de ces derniers.

Au final, FARANG est clairement un film qui plaira aux amateurs du genre car avec la mise en scène bien maîtrisée de Xavier Gens et la crédibilité en combat de Nassim Lyes, on ne peut que ressortir du film avec quelques images fortes derrière la rétine.

 

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