Exodus : Gods and Kings
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Exodus : Gods and Kings

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Equipe:
Durée : 150’
Genre: Péplum
Date de sortie: 16/12/2014

Cotation:

3 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

1300 Avant J.C. Depuis 300 ans, les hébreux sont les esclaves des égyptiens. Ils en ont oublié leur Dieu mais heureusement, Dieu, Lui, ne les a pas oubliés...

 

Notre critique:

Récit biblique par excellence, sans vérité historique prouvée, la vie de Moise a de quoi inspirer largement le cinéma et pourtant, on ne trouve pas un si grand nombre d’adaptations au cinéma, la plus célèbre restant sans doute celle du film THE TEN COMMANDEMENTS, peplum datant de 1956, avec Charlton Heston dans le rôle principal.
Pour ce nouveau film sur Moise, la recette reste plus ou moins la même: une belle brochette d’acteurs en tout genre (Sigourney Weaver, John Turturro, Ben Kingsley et Christian Bale dans le rôle titre), des décors grandioses et une mise en scène à la hauteur de l’histoire.
Malheureusement, ce EXODUS: GODS AND KINGS de Ridley Scott est affublé de choix scénaristiques douteux qui rendent le film vraiment peu convaincant. Alors qu’aucune vérité historique ne peut venir corroborer l’histoire de Moise, les scénaristes (il en a fallut 4 pour concocter le scénario!) se sont essayé à ajouter au milieu du récit biblique des tentatives d’explications à la fois scientifiques ou/et historiques sans toutefois évacuer complètement la présence de Dieu. Ainsi ils ont cru bon d’expliquer les sept plaies d’Egypte à coup de rationalité, de faire graver par Moise ses propres commandements et de faire de Dieu un enfant qui n’apparaît qu’à Moise.
Est-ce pour satisfaire un plus large public qui rejetterait le récit biblique en bloc? Ou est-ce pour faire plus ‘inspiré d’une histoire vraie’ par exemple?
Peu importe finalement, car si l’on ajoute à ces tentatives un peu ridicules, des dialogues loin d’être excellents, souvent faussement énigmatiques, on obtient un film grand spectacle qui passe à côté de son sujet et surtout loin de son prédécesseur des années 50…