Titre français : Evil dead rise
Equipe: Alyssa Sutherland, Anna-Maree Thomas, Lee Cronin, Lily Sullivan, Mirabai Pease, Richard Crouchley
Durée : 97’
Genre: Film d'horreur
Date de sortie: 19/04/2023
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Une jeune femme sur un ponton contemple un lac lorsqu'un de ses amis débarque en pilotant un drône...
Notre critique:
C’est en 1981 que Sam Raimi venait présenter son film au Grand Rex à Paris pour le Festival du Fantastique qui s’y tenait à l’époque. Inutile de dire que l’accueil de la salle a été à la hauteur des 83 minutes d’horreur et d’action non-stop (sur 85 minutes de film): une ovation sans précédent. Tout le monde savait à l’époque que l’on venait d’assister à film qui allait devenir culte au fil des ans!
Après quelques détours par le jeu vidéo, la série, les suites (par Sam Raimi himself) et un remake (en 2013 par Fede Alvarez), voici donc EVIL DEAD RISE la suite (5e film de la franchise), présentée en avant-première au BIFFF 2023, pour le plus grand plaisir des fans du Festival!
Après 2 minutes et une scène au bord d’un lac, le ton est donné, le film sera clairement gore et l’on va nous expliquer comment on en est arrivé là. Retour en arrière d’un an donc dans un immeuble plutôt vieux et glauque, ancienne banque reconvertie en appartement où habite une petite famille mono-parentale (le mec a quitté sa femme pour une autre) qui reçoit la visite de la soeur de la maman des 3 bambins. Que du bonheur et de la joie de se retrouver dans cette famille.
Tout irait pour le mieux si des tremblements de terre n’affectaient pas la région et qu’un grimoire de sorcellerie n’apparaissait pas dans les caves du bâtiment. Les fans de EVIL DEAD reconnaitront le livre comme une des variantes du Necronomicon à la base de la malédiction qui touche usuellement les protagonistes.
A partir de là, EVIL DEAD RISE déroule son scénario simple -peu à peu tout le monde se transforme en démon- et une mise en scène efficace qui privilégie le gore à tous les étages. Souvent auto-référentiel mais faisant référence aussi à quelques autres films (notamment SHINING), le film est globalement de bonne facture mais sans être pour autant révolutionnaire comme l’a été son ancêtre.
Une petit ombre au tableau: l’ouverture du film contraint le film à être un gigantesque flashback et à boucler sur un final explicatif qui n’a aucun sens. Pourquoi ne pas avoir fait un film linéaire efficace et sans fioritures? On se le demande.
En tout cas, clairement, au vu des films projetés au BIFFF cette année, on peut annoncer que le gore façon année 80 est de retour et qu’EVIL DEAD RISE fait partie de l’annonce avec quelques autres titres (on pense notamment à PROJECT WOLF HUNTING).