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Everybody Happy

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Cotation:

4/ 6

Si vous avez manqué le début:

Des comiques défilent sur la scène du cabaret Comedy Cruise. Soit débutants, soit confirmés, ils tentent de faire rire le public avec des blagues plus ou moins réussies. Humoriste à succès, Ralph Hartman passe comme la vedette du spectacle mais en réalité Ralph est au bout du rouleau.

 

Notre critique:

Troisième film de Nic Balthazar, EVERYBODY HAPPY est une fois de plus l’occasion, pour ce cinéaste et auteur belge du nord du pays, de nous proposer une approche différente d’un sujet et de ses personnages.

A l’instar d’un BEN X qui au travers de l’univers des jeux vidéos parlait tout simplement de l’exclusion et de la méchanceté liée à l’adolescence, EVERYBODY HAPPY aborde le combat qu’un homme peut mener face à lui-même pour retrouver un sens à sa propre existence.

Développé sous forme d’une parabole, EVERYBODY HAPPY symbolise chaque personnage en guerre avec lui-même par un double que personne ne voit, sauf le principal intéressé. Ce double, sorte de transcription d’un état presque schizophrénique, va être l’interlocuteur du personnage, le poussant à redéfinir ces actions et sa vie elle-même.

Cette approche, tout à fait intéressante, caractérise bien Nic Balthazar et l’originalité de ses sujets. En même temps, c’est aussi un regard différent que pose un réalisateur sur le difficile métier du ‘stand-up’, montrant à quel point la création artistique reste toujours difficile et souvent liée à des remises en questions qui peuvent amener ceux qui le pratiquent à réfléchir sur eux-mêmes.

 

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