Elle s'appelait Sarah
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Elle s’appelait Sarah

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Titre français : Elle s'appelait Sarah

Cotation:

4 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

16 juillet 1942, dans le quartier du Marais à Paris. La police française débarque chez Madame Starzynski et l'emmène de force avec sa fille. Son jeune garçon échappe à la rafle avec l'aide de la petite fille qui l'enferme à double tours dans une des armoires de la chambre...
En 2009, Julia se consacre pour son journal américain à un article sur la rafle du Vel' d'Hiv tandis que son mari et elle se prépare à emménager dans l'appartement de son beau-père situé dans le quartier du marais...

 

Notre critique:

Après avoir commis deux GOMEZ & TAVARES et quelques thrillers sans grand succès, Gille Paquet-Brenner se lance dans l’adaptation avec le scénariste Serge Joncour (UV) du roman à grand succès de Tatiana de Rosnay: ELLE S’APPELAIT SARAH.

Et c’est probablement là son meilleur film et de loin qui aborde -à l’instar du récent LA RAFLE– le drame du Vélodrome d’Hiver en 42 qui a vu la déportation de milliers de juifs de France par la police du gouvernement de Vichy. Mais au lieu d’aborder la rafle de front et d’y consacrer tout le sujet, le film, suivant en cela le livre, joue sur la mise en parallèle de deux époques, une fiction dévoilée au travers d’un reportage, sorte de mise en abyme du récit principal.

Et si cette structure fait une grande partie de l’intérêt du film, elle en est aussi la faiblesse partageant l’intérêt du spectateur entre deux époques, deux histoires et deux destins qui auraient pu, à eux seuls, servirent de base à deux films différents.

Quoiqu’il en soit, ELLE S’APPELAIT SARAH parvient à capter notre attention de spectateur et à nous entraîner avec tout le talent d’une Kristin Scott Thomas sur les traces du terrible destin de Sarah…

 

 

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