Equipe: Clive Owen, James Newton Howard, Julia Roberts, Tom Wilkinson, Tony Gilroy
Durée : 125’
Genre: Suspense
Date de sortie: 24/03/2009
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Dubaï, 2003. Une réception au Consulat américain. Ray Koval et une certaine Theresa se rencontrent et couchent ensemble. Après avoir drogué Ray, Theresa lui vole une série de documents confidentiels et s'évanouit dans la nature.
Cinq ans plus tard à New York, Ray est en pleine filature lorsqu'il repère Theresa...
Notre critique:
Après être passé derrière la caméra avec l’intéressant MICHAEL CLAYTON, le scénariste Tony Gilroy (à qui l’on doit l’écriture des scénarios de la série des JASON BOURNE) remet ça avec un film d’arnaque subtil et bien ficelé.
Accompagné d’une très bonne musique de James Newton Howard, DUPLICITY flirte entre film d’espionnage et film d’arnaque en plongeant au coeur de la guerre que se livre les entreprises, celle de l’espionnage industriel. Dans cette guerre, double jeu et vol ont remplacé l’innovation et la créativité et seuls les plus paranoïaques survivront…
Et c’est bien de cela qu’il s’agit: d’obsédés de la tromperie, de tordus de l’escroquerie, d’adeptes du truandage en tout genre qui se livrent à des combats sans merci, avec dans les rôles principaux un couple d’amoureux unis dans la même parano, Clive Owen et Julia Roberts. Le premier a failli tenir le rôle du célèbre 007 et voit ici l’occasion de se glisser dans la peau d’un espion tandis que la seconde, moins présente sur le grand écran ces dernières années, campe un personnage entre sourire et drame.
Avec ses nombreux flashbacks, son rythme soutenu, une interprétation sans faute sur toute la ligne et son schéma d’arnaqueur arnaqué, DUPLICITY fonctionne parfaitement sans pour autant dépasser le genre dont il est issu mais le divertissement reste intelligent…