Equipe: Gael García Bernal, James D'Arcy, Matthew Parkhill, Natalia Verbeke
Durée : 100’
Genre: Drame
Date de sortie: 09/03/2004
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Barnaby a rencontré Carmen il y a six mois. Eperdument amoureux, il lui fait sa demande en mariage. Alors que Carmen enterre sa vie de jeune fille, elle rencontre par hasard Kit... Et c'est le coup de foudre!
Notre critique:
DOT THE I est un film surprenant: avec des acteurs principaux pas (ou peu) connus, un réalisateur/scénariste (Matthew Parkhill) dont c’est le premier long métrage et un synopsis plutôt bateau (à première vue), on avait de quoi s’attendre à un film au manque d’originalité totale fleurant bon le premier film…
Et au bout d’une heure et quarante minutes, force est de constater, avec grand plaisir, que cette première impression est totalement fausse!
D’abord, le sujet est mené avec beaucoup de maîtrise du début à la fin (exception faite peut-être d’une trop longue explication finale) avec une mise en place rapide, sans perte de temps pour rentrer dans le vif du récit. Ensuite, la mise en scène mélange habilement et sans fioritures caméras vidéos subjectives tenues à l’épaule et plans fixes pour créer un climat de mystère et de voyeurisme. Enfin, le charme incroyable de Gael Garcia Bernal (AMORES PERROS) et de Natalia Verbeke (EL HIJO DE LA NOVIA), dans les rôles respectifs de Kit et de Carmen, sert merveilleusement l’histoire, ajoutant un zeste d’érotisme sur toutes les scènes…
Au fur et à mesure du film, le spectateur va de surprise en surprise suivant les sursauts de révolte et les sautes de caractères de l’imprévisible Carmen, sorte de tourbillon qui entraîne les hommes au fond d’un océan de larmes. Et le retournement final, avec une mise en abîme surprenante, est la cerise sur le gâteau d’un film qui illustre magnifiquement le proverbe: tel est pris qui croyait prendre…